Une bonne épouse indienne

samedi 9 mai 2015
par  Sylvain
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Etudiant brillant et sans histoire, Suneel était devenu un anesthésiste renommé et s’était bien intégré à la société Américaine. Bien que son premier grand amour, la blonde Savannah ai refusé de se marier avec lui, sous la pression de sa famille, parce qu’il était Indien, il avait depuis retrouvé un équilibre professionnel et amoureux avec Caroline.

Cette relation le faisait se sentir Américain, même s’il savait confusément qu’il n’était pas pleinement satisfait.

Les nouvelles de Tattappa, son grand-père étant mauvaises, il décida de lui rendre une dernière visite. Sa famille l’attendait, et avait organisé pour lui diverses rencontres avec la famille, mais surtout avec des femmes à marier. Bien qu’il refusât énergiquement l’idée même d’un mariage arrangé, à la demande de son grand-père, il acceptât de rencontrer une seule d’entre elles.

Leila, de son côté, n’avait toujours pas trouvé de mari malgré ses 30 ans, et cette rencontre que le beau Docteur Américain avait acceptée était un peu comme une ultime possibilité. Elle préparât l’entrevue sa s trop y croire, mais en mettant en avant son charme et son intelligence.

Sans que ni l’un ni l’autre ne comprit réellement comment cela se fit, les familles décidèrent que la mariage aurait lieu. Neel acceptât pour ne pas dévoie Tattappa, et revient en Amérique avec une femme. En ayant toujours sa maitresse.

Il fallut quand même quelques mois à Leila pour s’habituer à ce nouveau pays, et séduire son nouveau mari. Mais les familles avaient bien fait les choses, les mariés étaient réellement faits l’un pour l’autre.


Commentaires

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samedi 9 mai 2015 à 12h34 - par  Sylvain

Quoi ? En ces temps de liberté individuelle revendiquée, de sexualité assagie mais choisie, une ode aux mariages arrangés ?

A tout le moins, c’est troublant.

Certes, l’auteur est indienne et est arrivée récemment aux USA, et il s’agit donc d’un témoignage, a minima culturel (il y a très peu d’information sur l’auteur sur le net, aucune sur son statut marital : on ne peut donc pas savoir s’il s’agit d’une biographie romancée). A ce titre, même si cette revendication dérange nos pensées formatées par quelques années de liberté d’accouplement pendant la jeunesse, et de choix relativement libre des mariages (encore qu’on pourrait parler de Charles et Diana...), c’est bien le droit de cette femme de revendiquer sa culture et les atouts qu’elle lui voit.

L’ensemble n’est pas d’une grande qualité de style, les descriptions sont parfois longues, mais le rythme dépayse, et on s’immerge avec un petit plaisir dans cette affrontement entre deux cultures.

Et puis, au fond, un clignotant. Tiens, cette idée du retour aux mariages arrangés, à la non mixité des couples (le couple mixte n’arrive pas à avoir d’enfant), au respect de la famille, tout cela vient des US. Vous savez, le pays ou les policiers, chargés de maintenir l’ordre, tuent les noirs qui les attaquent en leur tirant dans le dos. Ce pays ou 700 cliniques pratiquant l’avortement ont fermé ces derniers mois.

Ce pays magnifique de liberté, qui s’enlise dans les délires de ceux qui veulent définir ce que sont les vraies libertés.

In fine, je suis mitigé. D’une part ce n’est ni très bien écrit ni très bien traduit (encore qu’il est possible que le traducteur ait juste reflété la qualité de l’écriture), d’autre part, le message général est affligeant.

Ne reste qu’un témoignage de la capacité d’intégration, limitée mais réelle, des USA pour les indiens, qui trouvent là-bas une liberté qu’ils concilient avec leur culture.

Pour tout dire, j’aimerai vous lire sur cet opus. Oui, vous.

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