Au revoir là-haut
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Albert était encore vivant après 4 ans de guerre, alors, cette dernière attaque, il s’en serait bien passé, d’autant qu’on disait que la fin approchait. Mais Pradelle avait dit : l’ennemi ne respecte rien, regardez, ils ont tué vos camarades...
Alors on y était allé, tuer du Boche, en ce 2 novembre 1918. Et là, Albert avait été enseveli. Sous la terre soulevée par un obus tombé à proximité. Vivant, mais pour quelques instants, encore. Jusqu’à ce que l’air manque. Et qu’il meure.
Edouard a vu, alors il y va, et sort son compagnon d’infortune de la glèbe. Et lui, c’est un shrapnel qui lui enlève la mâchoire inférieure. De beau, il passe en un fraction de seconde à inhumain.
Et puis, c’est la démobilisation. Albert n’a plus de goût à rien, car sa Cécile est partie avec un plus riche que lui, et Edouard, défiguré, se noie dans la morphine. Seul Pradelle s’en sort. beau mariage, et combines qui enrichissent. Combines simples, en fait : il faut enterrer tous les soldats tombés au combat. L’important est d’avoir le marché, pas la façon dont on le traite, car les utilisateurs des cercueils ne se plaindront jamais, même si on les met dans des cercueil trop petits après les avoir allégés de tout ce qui peut se revendre...
Alors Albert et Edouard montent l’arnaque du siècle.
Et Pradelle, lui, finira par tomber, du fait d’un petit fonctionnaire qui a préféré son éthique à un mirobolant pot de vin.
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