L’armée furieuse

jeudi 1er novembre 2012
par  Sylvain
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L’Armée furieuse, c’est une troupe décharnée de soldat emmenés par Sire Hellequin, qui, depuis le Moyen-Age, mène grand train sur les routes des plaines du Nord, pour prévenir les malfaisant qu’ils allaient être emmenés. Et c’est à Ordebec, très récemment, qu’on l’a vue passer pour la dernière fois.

Juste quelques jours avant que l’un malfaisants du village ne disparaisse. Personne ne le regrette, en fait, mais quand même, la famille de cette pauvre femme qui a vue l’Armée craint les représailles. A juste titre, car un deuxième malfaisant meurt, fendu en deux à la hache, comme il se doit pour ces meurtres millénaristes.

Adamsberg est très tenté de venir prendre les rennes de cette enquête, surtout que celle qui a vu passer l’Armée est dotée de mamelles qui irradient le bonheur au point d’en être transformé. Mais à Paris, le meurtre d’un richissime industriel défraie la chronique, surtout que le présumé coupable s’est échappé comme une fleur du bureau du commissaire...

Difficile, dans ce cas de continuer à concilier une vie sentimentale avec fils et amante désirée, vie professionnelle, tout en gardant du temps pour les rencontres du bord des bois. Mais la finesse d’Adamsberg vient à bout de tout.


Commentaires

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samedi 10 novembre 2012 à 20h49 - par  Sylvain

Rien à dire, c’est de l’ouvrage bien organisé, avec intrigue à changement de vitesse, une pincée de sexe, des rivalités bien masculines, et quelques petits à côté un peu glauques, tous ingrédients nécessaire à un bon polar.

Et c’est un bon polar, c’est indéniable.

Alors qu’est ce qui a donc fait que je n’ai finalement pas tant apprécié ? Et bien peut-être la ressemblance avec le précédent opus, car dans les deux cas, Mme Vargas projette dans le présent les fantasmes liés à des peurs ancestrales. Ca fonctionne, c’est crédibles, c’est plutôt agréable car finalement très vrai (après tout, nos sentiments haineux à propos des Autres, ils viennent quand même de loin, non ?).

Mais les deux à quelques jours d’intervalle, c’est trop. Ca amène à s’interroger sur la mécanique interne de ces opus, ça brise le charme et la couche de style que Mme Vargas étale pourtant avec une très fine gestion des saveurs.

C’est promis, j’attends quelques mois avant d’en lire un autre. Et entre temps, je vais me faire quelques Mo Hayder, histoire de m’aérer le neurone.