La pluie du siècle

vendredi 12 septembre 2008
par  Sylvain
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Vers 2077, les humains ont détruit la Terre et l’humanité en répandant dans l’atmosphère des nano-machines destinées à réguler le climat. Seuls les quelques humains habitant les stations spatiales ont survécu.

Survécu, et donné naissance à deux factions rivales : les Slashers, qui estiment que le pire a eu lieu, et qu’il est possible de maitriser la technologie nano. Et les Trescshers, qui refusent presque tout ce qui est nano. Les deux factions se sont affrontées, pour diverses raisons, dont le contrôle de ce qui reste de la Terre, jusqu’à ce qu’un équilibre précaire permette au progrès de reprendre son essor.

Lors de leur essor spatial, ces ex-terriens ont découvert un réseau de transport, couvrant toute la galaxie, laissé par une mystérieuse civilisation disparue. Et flottant dans le vide, de gigantesques artefacts, chacun capable de contenir une planète.

L’une des branches de ce réseau mène vers ce qui ressemble furieusement à une copie de la Terre, mais une copie dont la civilisation n’aurait pas été détruite. Une copie habitée par plusieurs milliards de presque terriens. Pour certains Slashers, la tentation de récupérer une planète, même au prix de l’éradication par voie nano tous ces pseudo-humains, est irrésistible...


Commentaires

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vendredi 12 septembre 2008 à 23h09 - par  Sylvain

Cela faisait vraiment longtemps que je n’étais pas tombé sur un aussi bon livre de SF.

Ici, on a d’abord un imaginaire simple (le coup du réseau laissé par les anciens, ça existait déjà dans Stargate, la peur des nano-tech, c’est pas du neuf) mais très bien construit. Avec une histoire, terrible, mais tellement humaine. Des destructions, des guerres, et des humains qui se sont accrochés, déchirés. Mais qui ont survécu.

Tellement cohérent, qu’on se sent presque y vivre. Une impression que je n’ai eue que dans de trop rares ouvrages (comme la division Cassini, par exemple).

Et dans ce monde, un histoire rigolote d’amour, de trahison, d’espoirs... C’est tellement prenant pendant les 3/4 du livre que la fin, qui effectivement est moins dense, parait un peu fade. Ce n’est peut être pas du niveau de nos étoiles littéraires, mais ça vaut largement les écrits de pas mal d’auteurs dits "classiques".

Et enfin, le suspense est très bien monté, l’histoire commence comme deux enquêtes, l’une sur cette Terre bis, l’autre dans l’espace, sans qu’on ne puisse réellement comprendre le rapprochement des histoires pendant très longtemps.

Pas à hésiter : à réserver et lire très vite, pour que le suivant puisse l’avoir rapidement.