La valse lente des tortues
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Grâce au succès de son livre, Joséphine peut vivre confortablement : acheter un appartement dans le 16ème et payer à Hortense, sa fille aînée, des études dans une école de mode à Londres. Zoé, sa fille cadette, est en 3ème. L’aînée est déterminée et ambitieuse, à l’opposé de sa sœur et de sa mère qui sont des femmes sensibles et romantiques.
Sa sœur, Iris, en tentant de s’attribuer le succès de son livre « à toi l’argent, à moi la gloire pour briller dans le monde » paie cher son imposture par un séjour en clinique pour dépression. C’est une femme vénale, d’une beauté fatale et froide, qui a toujours eu l’ascendant sur sa sœur. Son mari, Philippe, est en train de la quitter. Il est parti s’installer à Londres avec son fils Alexandre.
Leur mère, Henriette est aussi froide et calculatrice que sa fille, Iris. Elle s’est fait lourder par son riche mari, Marcel, qui file le parfait amour avec Josiane. Elle décide de sortir sa fille chérie de la clinique, et décident toutes les deux de reprendre leurs maris coûte que coûte.
Joséphine traîne sa relation avec Luca, cet étudiant attardé, qui vit sous l’emprise d’un frère tyrannique, Vittorio, aussi omniprésent dans leur relation, qu’inexistant physiquement.
Son ex-mari, Antoine, mort en Afrique, mangé par des crocodiles dans le précédent opus, joue les revenants : il envoie des lettres et semble faire des apparitions. Puis elle rechape de peu à une tentative de meurtre. Qui a bien pu vouloir la tuer ? Son ex-mari, jaloux de son succès ? Tout cela la perturbe beaucoup. Elle ne veut pourtant rien laisser paraître à sa fille Zoé, elle qui adore son père, et à qui elle n’a pas osé révéler sa mort atroce. S’ensuivront d’autres meurtres du même mode opératoire, qui ponctueront l’histoire et transformeront les habitants de l’immeuble en véritables protagonistes.
Tout va changer pour Joséphine quand, au réveillon de Noël, Philippe lui révèle sa passion. Malgré sa culpabilité vis-à-vis de sa sœur, cet événement va aider petit à petit Joséphine à se sentir enfin aimable et digne de respect. Elle osera enfin tenir tête à sa sœur, puis à sa mère, qui l’a toujours rejetée, dévalorisée. Ironie de l’histoire, c’est Iris qui va finir par perdre totalement la maîtrise en se laissant dominer avec délectation par un type qui se révèlera être le meurtrier en série.
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