Un peu plus loin sur la droite

samedi 30 juin 2007
par  Sylvain
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Adamsberg a quitté le commissariat du coin, mais va pas falloir que ça dure. Aussi, l’Allemand (Kehlweiler), dès qu’il trouve un bout d’os bizarre à la contrescarpe, piège son successeur.

Il faut dire que l’enquête est difficile : l’os, humain, a été mangé et déféqué par un chien. Et pas de disparitions dans Paris. Il faut donc aller chercher plus loin, retrouver les chiens, puis les maitres, qui passent à cet endroit.

Et remonter jusqu’à la Bretagne, un petit village un peu fermé, avec un vrai café, le Café de la Halle, sympa et humain. Avec de vrais gens, petits et misérables, et tellement humains. Et Pauline, pour corser le tout.

Et en fait, c’est bien la convoitise qui a amené le meurtre de cette vieille femme. Finalement, heureusement que le Pitt-bull est incontrôlable. Sinon, il y aurait eu d’autres morts.


Commentaires

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lundi 2 juillet 2007 à 23h10 - par  Sylvain

Il y a un ressemblanca avec l’organisation des San Antonio : d’abord le commissaire, puis s’ajoutent des personnages, de plus en plus rémanents et marqués. Mais avec mois de verve (ou du moins une verve différente, plus sensible), et plus d’humanité.

Un SanA écrit par une femme, en quelque sorte, la quintessence de Simenon, pour l’ambiance et les intrigues, et San A pour l’humour et le côté déconnant. Elle est vraiment bien, hein, la petite Fred. Une grande dame des polars.

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samedi 30 juin 2007 à 12h57 - par  Sylvain

L’intrigue est bien menée, avec une enquête et des situations à la fois compliquées à souhait, mais tellement crédibles, dans leur côté déraisonnable (la machine à rien doit exister, tellement c’est peu croyable).

Et les trois personnages principaux sont toujours typique des vraies films de série B, en noir et blanc. Très top.