Morituri
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Alger fin des années 1990
Le commissaire Llob est chargé d’enquêter sur la disparition de la fille d’un ex homme politique, officiellement retiré du pouvoir, toujours très influent et aussi très opulent. Pour toute information, on remet à Llob une photo de la disparue : « C’est bien suffisant quand on est un fin limier ».
Commy (Commissaire Llob) et Lino, son jeune lieutenant se trouvent très vite aux prises avec un groupe maffieux, terroriste qui assassine artistes, intellectuels, policiers, et j’en passe sûrement.
Llob raconte comment avant il était un bon flic, intègre comme tous ses collègues et comment aujourd’hui il passe beaucoup de temps à faire le guêt avant de quitter son domicile, comment le gardien de l’immeuble est étonné de le voir encore en vie.
Malgrè les pressions, la violence, le sang, la trouille, Llob persiste, garde son franc parler parfois cru.
Et quand il s’interroge sur les motivations d’un ex-policier qui accepte de l’aider, ce dernier cite Tahar Djaout (Ecrivain et journaliste algérien assassiné en 1993) :
« Si tu parles, tu meurs.
Si tu te tais, tu meurs.
Alors parle et meurs »
Il y a deux autres romans avec le commissaire Llob : « Double Blanc » et « L’automne des Chimères ». Et peut-être un autre en cours.
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