Au delà du ciel, 5 ans chez les Khmers rouges
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Mariée à un jeune étudiant Cambodgien que j’avais rencontré en France, il était pour moi normal que je le suive en Chine dès le début de la révolution Khmers, afin qu’il puisse y participer.
Après quelques mois d’attente en Chine, les nouvelles de la révolution qu’il me donnaient m’avaient convaincue d’aller le rejoindre à Phnom-Pen. A l’arrivée, ce fut la surprise.
4 années d’une vie passé à essayer d’être acceptée par Angkar, l’esprit de la révolution, et à travailler plus de 12 heures par jour, d’une part pour traduire les textes officiels devant être envoyés à l’étranger, d’autre part pour produire de quoi vivre et nous nourrir.
Jusqu’à la débâcle de l’invasion Vietnamienne, que nous avons fuit, mes deux fille, mon bébé et moi, à pieds, pendant plusieurs semaines. Mon fils n’y a pas survécu.
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