La dame sans terre_Tome 3 - Le sang de grâce

dimanche 20 octobre 2013
par  jackie
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Décembre 1304, palais du Vatican, Honorius Benedetti est furieux d’apprendre la mort de l’inquisiteur Nicolas Florin, et surtout qu’Agnès de Souarcy a échappé aux griffes de l’Inquisition. Il charge Aude de Neyrat de la tuer, ainsi que Clément.

A l’abbaye des Clairets, l’enherbeuse poursuit ses forfaits, les précieux manuscrits disparaissent de la bibliothèque secrète de l’abbaye. L’abbesse, Eleusie de Beaufort est assassinée. L’apothicaire Annelette Beaupré se sent bien seule et bien désemparée pour poursuivre son enquête. Heureusement, une novice, Esquive d’Estourville, se révèle être à ses côtés dans cette lutte pour retrouver les manuscrits avant que la voleuse ne les fasse définitivement disparaître de l’abbaye.

Francesco de Leone apprend dans une lettre posthume laissée par sa tante, Eleusie de Beaufort, qu’il est le cousin d’Agnès de Souarcy. Celle-ci lui apprend que Clément est né de son ventre, mais, intuitivement, ne lui révèle pas qu’il est une fille.

Janvier 1305, Aude de Neyrat se présente à l’abbaye des Clairets comme nouvelle abbesse. Son seul but est de récupérer les manuscrits. Elle supprime sa complice, l’enherbeuse. Parviendront-elles (Annelette, Esquive) à soustraire les manuscrits des velléités du bras armé d’Honorius Benedetti ?

Et Francisco de Leone, parviendra-t-il au bout de sa quête ? Quelle est donc cette femme qui perpétuera le sang différent ? Clément en tout cas comprend, lui, et il sait qu’il doit s’enfuir pour se protéger et protéger sa dame, laissant Agnès dans les bras du comte d’Authon.


Commentaires

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lundi 21 octobre 2013 à 23h16 - par  Sylvain

Salut Jackie,

Je suis assez d’accord avec toi. L’intrigue a des accents moyenâgeux, par l’accumulation de détails "qui font effet" autour des personnages principaux, mais il ne s’agit en fait que d’une histoire d’amour banale, et d’enfant caché parce qu’on a pas le droit (sans que la raison ne soit très claire) des les porter.

Dans cette veine, j’avais lu il y a plusieurs années des romans sur la Guerre des Albigeois autrement intéressants, sans parler de la série "Fortune de France", de Robert Merle, sur une époque plus proche de la notre.

Donc vraiment sans plus.

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dimanche 20 octobre 2013 à 23h38 - par  jackie

Amateur du genre (roman policier au moyen âge), j’ai été attirée. Ca se lit très facilement. C’est agréable, l’intrigue donne envie de poursuivre de tomes en tomes, mais voilà, on a vite l’impression de se faire avoir : on sent bien que l’auteure délaye l’histoire, pour faire en sorte de s’étaler sur plusieurs tomes - ça fait plus de ventes... Mais parfois, c’est vraiment délayé. A la fin du 3ème tome, on a franchement l’impression que l’auteure a ajouté une x-ième porte ouverte pour pouvoir ajouter un 4ème tome (vu que les 3 premiers marchaient bien, sans doute...). Au point que je ne suis pas certaine de lire le 4ème tome.

Un autre côté m’a un peu agacé étalement, ce sont les astérisques et notes en bas de pages à profusion, qui se veulent didactiques, sauf que, expliquer ce qu’était l’inquisition, ou que la prostitution était aux mains de l’église au moyen âge, c’est un peu lourd. De même, trouver à tous les coins de page les mêmes (mais en nombre limité) tournures de phrases de l’époque "oui da", "si fait"... ça dénote d’une culture moyenâgeuse un peu courte, et qui s’étale comme la confiture.

Pour finir, pour ceux qui aiment le genre, oui, pourquoi pas les lire, vous passerez un bon moment, mais ces romans n’arrivent pas à la cheville du "Nom de la Rose" d’Umberto Eco ou de "Délivrez-nous du mal" ou encore "Personne n’y échappera" de Romain Sardou. Enfin, c’est mon point de vue.

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