Honor Harrington 2 : Pour l’honneur de la Reine

dimanche 13 janvier 2008
par  Sylvain
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Pour se protéger de la République Populaire du Havre, Manticore envisage de signer un accord avec les responsables de Grayson, l’une des planètes du système de Yeltsin.

Grayson n’est pourtant pas attirante, la surface est empoisonnée, et la planète est habité par des descendants d’intégristes religieux (chrétiens) qui avaient fui la terre pour mieux vivre leur intégrisme. Et pour couroner le tout, Masada, l’autre planète du système de Yeltsin, peuplée d’intégristes encore plus fanatiques, est courtisée par la république du Havre.

Honor Harrington commande l’escorte militaire de la délégation qui se rends sur Grayson. A peine arrivée, elle est attérée par les comportements des Graysoniens, qui refusent de réaliser qu’une femme peut commander une escadre de la Flotte de Manticore. Honor s’éloigne avec ses navires.

Bien sûr, Masada, aidée du Havre, passe à l’attaque. Une grande partie de la délégation de Manticore est tuée.

Dès son retour, Honor se lance dans la défense de la planète Grayson au péril de la survie de son vaisseau, le temps que des renforts arrivent de Manticore. Et bien sûr, sa bravoure paye. Elle devient le modèle de courage des femmes de Grayson...


Commentaires

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dimanche 13 janvier 2008 à 00h49 - par  Sylvain

Bien sûr, c’est efficace. De bons sentiments, des militaires sympa, une commandante dont on sent bien que derrière cette surface brulante se cache un coeur en or. Et bien sûr, ces descriptions de combats spatiaux millémitrés, réalistes car ressemblants à des combats navals.

Mais dans cet opus, j’ai trouvé comme une sale odeur.

D’abord, le thème. Après le courage du bon commandant exilé un peu loin par méchanceté et qui arrête tout seul les méchants, cette fois ci, c’est glauque : une république d’intégristes "supportables" attaquée par des intégristes "méchants", soutenus par une république populaire. Ecrit en 1993, c’est à dire deux ans après la guerre du golfe 1.

Ensuite certaines réflexions ou certains passages sur le courage militaire, l’inutilité des diplomates, la couardise des civils...

Et puis dès qu’on arrive aux méchants, c’est carrément un florilège de poncifs haineux : ils sont polygames, briment leurs femmes, sont inintelligents, ne cherchent qu’à essayer de rouler leurs alliés comme leurs ennemis, le tout au nom de Dieu. Ca ressemble presque à un texte sur les Juifs écrit entre 1940 et 1945.

J’ai finit le livre pour avoir la fin de l’histoire (ce qui est pénible, c’est que ça se lit bien), mais je n’en lirai pas d’autres.