Le Roi disait que j’étais Diable
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J’avais 13 ans quand il m’a vue pour le première fois. Il arrivait, hagard, des terres du Nord pour prendre possession de moi et des mes terres. Moi, Aliénor. Je sus qu’il m’aimait dès son premier regard.
Moi, j’entais entourée de mes nobles, de mes troubadours et des chansons des terres du Sud. Lui, il arrivait de son cloitre dont l’Eglise l’avait tiré pour prendre le trône de France à la mort prochaine de son père. J’étais colère, guerre et vigueur, il était parole et indécision.
Mais l’héritage impose ses lois, et il fût mon mari. Et le peuple de France m’aimait.
Dès lors, j’imposais mon influence. L’influence de la force, celle que mes aïeux avait chantée et imposée, avec leurs voix et leurs lames, au péril de leur vie, jamais de leur honneur.
Jusqu’à Damas, que le Roi, jaloux de mon oncle, se mît en tête de conquérir pour montrer sa foi, et quine fît que montrer son désarroi. C’est alors que le peuple de France se détourna de moi.
L’Eglise et moi fîmes en sorte que je sois répudiée. Libre de devenir Reine des Anglais.
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