Tu montreras ma tête au peuple

samedi 21 décembre 2013
par  Sylvain
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Paris, pendant la révolution. l’Autrichienne, Charlotte Corday, les Girondins, Danton et jusqu’à Robespierre, chacun a passé ses derniers jours dans les geôles de la République, pour arriver jusqu’à moi, exposé à la vindicte dans ce dernier voyage en charette vers l’échafaud.

Tous ont eu des moments sublimes, de courage et de fierté, qu’il est bien de retrouver collectés et exposés, car la charge du bourreau n’est que l’aboutissement d’un chemin que chacun s’est forgé, dans le rapport qu’il a voulu se créer à l’humanité.


Commentaires

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jeudi 26 décembre 2013 à 23h39 - par  Sylvain

C’est assez surprenant, cette histoire de la révolution vue par les dernières heures de ceux qui en ont écrit les plus belles pages. Mais, en creux, cela raconte assez puissamment cette période d’une violence inouïe, ou l’on mourrait pour un regard de travers ou une parole déplacée.

On y mourrait souvent avec grâce et grandeur, porté par des forces qui transcendaient l’envie de vivre, tué par d’autres forces aussi voraces, chacun cherchant à imposer aux autres sa vision jusqu’à la mort des opposants, s’il se trouvaient qu’ils étaient convaincants.

Mais on mourrait d’une mort "scientifique" et "moderne", la guillotine, inventée pour faire disparaître ces vies jugées inutiles ou gênantes sans chercher à châtier ni s’assurer du début des tourments infernaux sur cette rive du Styx comme l’étaient les condamnations d’"avant" le culte de la Raison.

Et tout ceci forme un opus très réussi, tant sur les histoires qui y sont comptées, que du fait du style, léger, qui convient bien.
Ca, c’est à essayer.

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