Jeu de massacre au chateau
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C’est Marie-Jeanne qui m’a tiré jusqu’ici. Enfin, tiré si on veux. Belle comme pas deux, mais gouine au possible, alors même pas d’espoir de zizi-panpan pour Balthazar. Juste un week-end dans sa famille ou je devais jouer le rôle de Weppes, le gendre idéal dans un environnement caïman dangereux.
A peine arrivé, voilà Firmin, l’enfoiré de notaire du village qui rapplique. Faut que je t’affranchisse. Firmin est un salaud. Un vrai salaud, qui baise des pucelles et défonce leur mère. Avec ses dossiers, il y a peu de gens qui lui résistent. Diner, conseil de famille sans les pièces rapportées, et dodo. Enfin dodo, je croyais.
Car voilà que du sang bien frais se met à couler de la porte de la chambre du notaire. Pas pour me déplaire, mais quand même, tuer quelqu’un à côté de ma chambre, c’est un manque de savoir vivre. Surtout pour Firmin, et ça, ce n’est pas moi qui vais le regretter.
Mais la Duchesse Flora, la Marâtre qui dirige le château et cette famille de fous n’est pas contente, et ne croit pas à l’efficacité de la maréchaussée. Alors elle me confie qu’elle sait que Marie-Jeanne, sa petite fille, préfère le gigot à l’ail, mais qu’elle veut me confier l’enquête, puisque je suis là.
Quelle erreur. Affolés, qu’ils sont, les Soularbre. Il va y avoir du grabuge, au château, je te le dis. Ca va saigner, chez les Soularbre, des histoires à en faire débander un curé de campagne ressortent, et ça pue à loisir.
Mais il en faut plus pour décourager Balthazar Weppes.
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