Permanence

lundi 16 janvier 2006
par  Sylvain
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L’humanité s’est répandue entre les étoiles. Chaque soleil possède des planètes occupées par des humains. Et comme ces planètes sont très éloignées les unes des autres, des humains vivent dans toutes les niches possibles, autour des comètes, des naines brunes... C’est le monde du Halo.

Ces mondes sont desservis par des vaisseaux stellaires, les cycleurs, qui orbitent de monde en monde, presque à la vitesse de la lumière. Mais depuis l’invention du voyage subluminique, les cycleurs sont ringards, et les mondes du Halo dépérissent.

C’est pourtant là que vit Rue Cassels. Son frère veut la vendre comme demoiselle de compagnie, et elle s’enfuit. Cette fuite l’amène à découvrir un cycleur créé par des extraterrestres.

Cette nouvelle attise des convoitises, et bientôt, l’armée, les rebelles et les scientifiques se disputent le droit et la possibilité d’explorer ce vaisseau, et surtout de remonter vers sa provenance.

Qui se révèle être la source d’une très vieille sagesse, datant des toutes premières civilisations galactiques.

Et Rue, au passage, est devenue riche, expérimentée, et amoureuse, comme il se doit.


Commentaires

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lundi 16 janvier 2006 à 21h56 - par  Sylvain

Ce qui est bien : le théme général de l’histoire, ces mondes du Halo, tristes mais pleins de vie. La recherche des extraterrestres, et ce qu’il en sort : ne pas violer la causalité en allant plus vite que la musique, sinon, et bien, on ne va pas loin (autrement dit, qui va piano va sano). Et la religions des Kamis, sortes d’esprits des lieux, qui aident à se construire, à se dépasser, en retrouvant l’histoire et le temps des choses.

Tout ça est fort sympathique, les personnages sont attachants, l’ensemble est cohérent.

Mais il y a des choses moins bien, aussi : la civilisation lointaine, la civilisation des droits, sorte de point ultime du capitalisme ou chaque chose, chaque regard sur une chose coûte un droit (d’usage, de possession...), et donc ou le fait de posséder des capacités de transport peut rendre immensément riche. C’est sympa, comme idée, mais tellement peu développé qu’on a du mal à l’appréhender. Et puis par moment, l’histoire sort de son côté crédible, on arrive à des tournants "mal foutus", qui semblent juste servir à raccorder des parties d’histoire.

En final, un bon livre, un peu long, mais surtout, il n’est pas loin d’être un excellent livre. C’est ça le plus énervant.

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