Etranges rivages

dimanche 16 juin 2013
par  Sylvain
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Erlendur profite de ses vacances pour retrouver les lieux d’une partie de son enfance, la maison des Fjords de l’Est ou il a vécu avec ses parents,et Bergur, son frère. Jusqu’à cette soirée de tempête ou lui seul lui a été retrouvé, errant dans la tourmente.

Au hasard d’une balade, il rencontre Boas, un chasseur de renards, qui lui parle de ces disparitions mystérieuses, comme ces 40 soldats anglais perdus dans la tempête et qu’on a tous retrouvés, soit morts soit vivants, ou Matthildur, cette femme disparue la même nuit, 50 ans auparavant, mais dont on n’a jamais retrouvé la moindre trace.

Cette histoire intrigue Erlendur, et la similitude avec la disparition de son frère, dont on n’a jamais découvert le cadavre, l’intrigue. Il décide de se renseigner, et il part interroger les plus âgés des habitants de la vallée. Très vite, l’histoire de Jackob et Matthildur éveille chez lui des soupçons.

Mais il lui faudra réellement pousser tous les habitants dans leurs derniers retranchements pour découvrir la fin réelle de l’histoire de ces deux personnes, et retrouver le lieu de sépulture de Matthildur. Et pour trouver, aussi, quelques ossements qui appartenaient probablement à son frère...


Commentaires

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mercredi 19 juin 2013 à 23h49 - par  Sylvain

Noir sombre.

Pas très imaginatif, comme commentaire, mais c’est quand même ce qui vient à l’esprit de ce polar, sorte de voyage introspectif vers la mort de son petit frère, dont il a lâché la main dans une tempête, et qu’on a jamais retrouvé. Lui avait 13 ans, le petit frère n’en a jamais eu que 8.

Ce voyage est réalisé par le truchement d’une sorte d’enquête sur la mort d’une femme dont on n’a jamais retrouvé le corps, 40 ans auparavant, et dont les résultats sont obtenus par discussion avec les vieux de la vallée. Mais ce qui obnubile le héros, c’est bien de pouvoir, au travers de ces discussions, parler essentiellement de ce frère dont il se reproche la mort.

C’est bien écrit, mais ce n’est pas drôle, et plus encore que "La femme en vert", c’est lent, triste, majestueux mais néanmoins accroché à l’espoir que procure le fait de vivre.

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